La photo visible ci-dessous m'a amenée à écrire un petit ensemble de textes : "Personnes avec couvre-chef, 4 portraits".
Voici celui qui est le plus directement inspiré par l'image tirée au sort. Les autres présentent également des personnes ou groupe à la marge. Je m'adresse à chacun d'entre eux pour leur signifier qu'ils n'ont pas de place "ici", et qu'ils doivent partir. Pour aller où.
Puis il y a l’homme qui en est arrivé là.
Quoi là ?
A cet état cette confusion de tissus en surplus de la peau.
Quelle peau ?
Je ne sais pas j’imagine une peau en-dessous du cumul de vêtements forcément une peau on n’a jamais vu ça autrement. Cela me fait penser à son exclusion.
Appeler un chat un chat
Une poule surplombe son crâne. Rien de tricoté rien de fait main par maman mais un gallinacé.
Un hasard.
Un hasard bienvenu un point sur le i qui le repousse définitivement hors de.
Et après ?
Après plus grand-chose. Ce qu’il joue ce qu’il croit dur comme fer.
Allons, tu te rends compte il faut laisser cette basse-cour désertée par la volaille.
Autour rien ne correspond à ton rang.
Car tu es comte peut-être, ou duc, mais de quel pays au fait.
Dis de quel carré de terre tu es le prince. Ici tu es ce que l’on appelle « un pauvre hère ». Bien sûr tu es pauvre et ça seulement.
Mes concitoyens ne savent plus s’ils doivent pleurer ou alerter la garde quand ils t’aperçoivent.
Allons, il faut te faire adopter ailleurs. Quitte à chercher longtemps et à t’arrêter bras ballants au centre de la foire, sans trouver de giron.
Car ici aucune demeure ne t’est donnée.
Les miroirs sont répulsifs, et les maisons fermées.
Mauvaises ondes
Il y a 2 jours
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